Et si vous pouviez créer un paysage désertique époustouflant ou un monde extraterrestre en temps réel ? Pas besoin d’attendre des heures de post-production. Des productions comme The Mandalorian ont mis en évidence cette nouvelle frontière, où la frontière entre les mondes physiques et virtuels devient de plus en plus floue. Aujourd’hui, un changement majeur a lieu : passer des écrans verts traditionnels aux arrière-plans LED immersifs.
L’héritage et les limites des écrans verts
Les écrans verts sont depuis longtemps la pierre angulaire de la réalisation cinématographique, permettant aux scènes à couper le souffle et aux galaxies invisibles de prendre vie en post-production. Cependant, ils posent également des défis tels que le déversement de couleur et l’éclairage inégal. Comme le savent la plupart des équipes créatives, traiter les ombres, les tons verts et le détrompage précis des couleurs prend du temps, ce qui allonge souvent les budgets et la patience.
Pour les acteurs, la performance par rapport àune étape verte vierge peut être désengageante. Il les déconnecte de l’authenticité de leur métier. Il n’est pas facile de trouver des réactions subtiles à l’environnement qui n’existeront que plus tard.
De plus, le travail de compositing, comme l’adaptation des lumières, l’élimination des éclaboussures de couleur et le raffinage des bords, nécessite un effort minutieux. Chaque pixel demande de l’attention, ce qui augmente la pression sur les délais et les coûts de production.
L’essor des arrière-plans LED
Ces inconvénients ont toutefois été surmontés par les réalisateurs et les studios, car l’utilisation de la technologie LED est de plus en plus courante. Riches en détails, adaptables et vibrants, les écrans LED ont ouvert un nouveau niveau d’immersion dans la réalisation de films.